Le 22 avril dernier, le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge était de passage à l’école Pierre-Laporte pour assister à une animation organisée par la Fondation Jeunes en tête. Pendant 75 minutes, deux animatrices ont parlé de santé mentale avec les élèves d’une classe de 3e secondaire.

Le binôme est constitué d’une personne disposant d’un bagage en intervention (psychologie, aide sociale, etc.) et d’une avec un profil artistique. Bien que le sujet soit grave, les animatrices sont dynamiques et le ton enjoué. Elles expliquent aux adolescentes et aux adolescents quels sont les signes de la dépression et quelles sont les ressources à leur disposition.

Les élèves sont intéressés par le propos et les questions fusent : Une élève se demande : «Quels sont les signes, comment les reconnaître.» Son camarade renchérit : «Comment savoir si c’est grave ou si c’est simplement une petite déprime temporaire?» «Concrètement, comment est-ce que je peux aider quelqu’un?», se demande une adolescente.

Tout au long de la présentation, le ministre est attentif. Avec une pandémie qui s’incruste depuis deux années, il est bien conscient que la santé mentale des jeunes constitue un enjeu de taille. D’ailleurs, au cours de l’année scolaire, la Fondation Jeunes en tête offrira plus de 300 rencontres de ce type dans les écoles secondaires du Québec.

À la fin de la conférence, une poignée de jeunes s’attarde pour discuter avec les animatrices. Elles prennent le temps de les écouter et de répondre à leurs questions qui, on le devine, sont beaucoup plus personnelles.

Pour en savoir plus : Fondation Jeunes en tête.


Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation ; Mélanie Boucher, directrice générale de la Fondation Jeunes en tête et Philippe Lamoureux, directeur de l’école Pierre-Laporte

Une stratégie en quatre étapes
  1. Observer/s’observer
    • Être attentif à la rupture dans les comportements, les pensées et les émotions.
    • Décoder les signes de détresse.
  2. Parler
    • Exprimer sa souffrance ou son inquiétude à une personne de confiance (intervenant, adulte significatif, famille, etc.).
  3. Trouver une ressource
    • Rencontrer un professionnel de la santé quand les symptômes persistent.
  4. Persévérer
    • Suivre les recommandations des experts.
    • Garder espoir, la dépression est réversible.